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Les caractères nationaux

L’autre jour, j’ai trouvé dans un journal une blague intéressante propos des nationalités.
Elle exprime certains traits nationaux avec justesse et humour. Il y est question d’un américain, d’un anglais, d’un allemand, d’un italien, d’un français et d’un japonais, tous ensembles sur un navire.

caractère nationaux
source : The Japan Times

Voici une traduction de cette blague :


Le naufrage d’un navire

Le capitaine demande aux passagers de plonger dans la mer. Pour les persuader, il fait preuve de ruse.
Il dit l’américain : “tu seras un héro si tu le fais !”
à l’anglais : “tu seras un gentleman !”
à l’allemand : “je t’ordonne de sauter !”
à l’italien : “tu seras admiré par toutes les femmes”
au français : “ne sautes pas !”
au japonais : “tout le monde saute !

Le message caché dans la blague m’a beaucoup intressé. J’ai tout de suite compris ce qu’il était signifié à propos de l’américain, de l’anglais et de l’italien, mais j’étais intriguée concernant l’allemand et le français. Pourquoi un ordre et pourquoi un contre-ordre ?
J’ai donc demandé à mon mari ce que cela signifiait. Il devait avoir la réponse puisqu’il est européen.

Il m’a dit : les allemands sont prompts à suivre les règles de manière stricte, alors que les français, rebelles, font toujours l’inverse.

C’était clair. Chaque pays a ses couleurs. De même mon pays, le Japon. Je suis convaincue que bien des gens pensent que cette blague est bien à propos concernant la mentalité japonaise. “Tout le monde saute !”. Je pense moi-même que c’est un bon résumé.

Le japonais

Au Japon, il y a en permanence des tendances dans la mode, les sports, la nourriture, la musique et n’importe quoi encore. Par exemple, les jeunes japonais suivent la tenue de leurs chanteurs favoris. Si d’aucun ne suit la tendance, il sera qualifié de “pas cool” ou même d’étrange. Quand il est dit à la TV que les pommes sont bonnes pour la santé, les gens vont se ruer dans les supermarchés pour acheter des pommes, dont le stock sera rapidement épuisé.
De plus, beaucoup de japonaises sont folles des produits des grandes marques.
Parce que je n’ai moi-même aucun intérêt dans ces choses, quand je vois des japonaises dans la rue avec les mêmes sacs de courses, je me dis “tiens, encore une japonaise typique !”.
Je ne comprend pas pourquoi chacun DOIT avoir du Louis Vuitton ou du Chanel. Ce sont sûrement de très bonnes marques, mais pourquoi les écoliers doivent-ils en avoir ?
Alors que je travaillais Tokyo auparavant, je fus choqué de voir un enfant à la maternelle porter des vêtements d’une telle marque. Il s’agit d’un problème psychologique. Les gens se doivent d’avoir les mêmes choses que les autres. Certains vivent dans un appartement modeste, mais ils ont leur sac Louis Vuitton. Je trouve ça très “intéressant”.

Je vis à Paris maintenant, et ici se trouvent beaucoup de magasins de grandes marques. Cependant, il est plutôt rare de voir des français porter un sac Louis Vuitton. Les français ont chacun leur propre style et leur propre mode. Ici, je ne me sens pas obligée de suivre quelque chose qui ne m’intéresse pas.
Ma coiffeuse, qui est japonaise, m’a dit une fois qu’elle préfère travailler en France parce qu’elle peut suivre son but dans son travail sans problème. Elle a ajouté qu’il est très confortable de vivre au Japon, mais que les gens ne se démarquent pas de la tendance générale.
Les femmes doivent être marriées, de préférence avant 30 ans, et avoir un bébé, etc., etc….
Les femmes célibataires qui réussissent dans leur carrière sont plutôt discréminées. Au Japon, elles sont qualifiées de loosers (perdantes). Je ne comprends pas pourquoi il en serait ainsi parce qu’elles ne sont pas marriées. A la limite, je les trouve supérieures puisqu’elles sont financièrement et moralement indépendantes.
D’un autre côté, il y a aussi des aspects positifs à cet esprit “tout le monde saute”. L’un d’entre eux est notre niveau de vie élevé. Quand nous disons que tout le monde doit étudier, alors tout le monde se met au travail. Je me pose la question si les français suivraient s’il était demandé d’étudier plus. Ils penseraient que ce n’est pas leur problème et que c’est à chacun de faire comme bon lui semble.
La France et le Japon sont de bon exemples de deux extrêmes.

Voici au passage quels sont les traits de caractère nationaux les plus souvent évoqués concerntant nos deux pays :

Comment les japonais voient les français :
Positif : élégants, romantiques, à la mode
Négatif : froids, individualistes, snobs

Comment les français voient les japonais :
Positif : modernes, propres, traditionnels
Négatif : industrieux, stricts, stressés

En effet, chaque pays a ses couleurs et comprendre ceci peut nous aider à construire de meilleures relations. Savez-vous comment les autres personnes voient votre pays ? Parfois les étrangers voient ce que vous ne pouvez pas voir, et c’est parfois bon à savoir…

Les japonais et le haji

L’obstacle du langage

Il s’agit toujours d’un véritable défi pour les japonais de voyager à l’étranger, à cause de l’obstacle de la langue. Le cliché typique qu’ont les étrangers des touristes japonais est celui d’un gros groupe de personnes voyageant par car entier. Pour nous, il est en effet plus sur de rester ensemble et nous nous sentons plus en sécurité en voyageant avec d’autres personnes parlant la même langue. De plus, nous ne pouvons pas compter trouver quelqu’un parlant le japonais dans un pays étranger. C’est pourquoi nous préférons les voyages organisés et que c’est une erreur de se moquer de ces voyageurs. Il serait plus embarrassant pour nous de demander quelque chose dans un langage, le japonais, qui n’est pas pratiqué dans le pays où nous sommes en visite.

Nous sommes aussi conscients que nous sommes supposés parler la langue universelle quand nous traversons la mer et que nous devrions essayer d’apprendre quelques mots du pays que nous visitons. C’est pour cette raison que beaucoup de japonais essayent désespérément d’apprendre l’anglais et que le business lié à l’éducation de l’anglais est très prospère au Japon, où se trouvent beaucoup d’écoles privées. Cependant, et c’est regrettable à dire, cette langue est si éloignée de la notre qu’il est difficile de la maîtriser. Il n’y a aucun lien entre ces deux langues aussi bien en grammaire qu’en prononciation – ni même les lettres. Quels que soient le temps et l’argent que nous dépensons pour l’anglais, le résultat n’est jamais aussi bon qu’espéré. Ainsi, notre anglais est souvent raillé par les anglophones ou les européens et nous avons l’étiquette d’avoir un bien mauvais niveau d’anglais.

Cela ne fait que contribuer à nous poser un problème psychologique. Quand nous sommes moqués, nous prenons ça comme un « Haji », que l’on peut traduire par « honte », et quand nous ressentons cette honte cela nous cause un certain traumatisme. Nous devenons réticents à parler l’anglais et nous pensons que nous avons besoin de plus de pratique ou d’entraînement. Beaucoup ressentent cette hésitation à leurs débuts, ce qui ne fait qu’empêcher encore plus leur progrès. Comme nous ne voulons pas ressentir une nouvelle humiliation, nous nous défendons en ne plus parlant ou en mettant plus de pression sur nous-même pour ne pas faire d’erreur, ce qui ralentit éloquence.

Ce trait de caractère a créé cette culture appelée « Haji-no-bunka », la culture de la honte. Nous ne blâmons pas les personnes offensantes pour nous avoir insulté, mais nous nous blâmons nous-même pour ne pas avoir étudié suffisamment et maîtrisé la langue pour que les autres nous comprennent. Nous nous sentons désolés par notre incompétence. Il s’ensuit beaucoup d’entraînement supplémentaire pour restaurer la confiance.

« Haji » est un des sentiments ayant le plus d’influence parmi les japonais.

Les problèmes en France

Comme vous pouvez le voir maintenant, nous prenons beaucoup de temps et d’efforts pour les personnes qui « ne peuvent pas comprendre le japonais », d’autant qu’il est beaucoup plus difficile pour un japonais ou un asiatique en général de maîtriser une langue étrangère – en comparaison avec les européens qui ont beaucoup de choses en commun dans leur langue avec l’anglais. Je ne suis pas surprise de voir des européens avoir un bon niveau d’anglais. Cela est beaucoup plus facile pour eux. Le problème est qu’ils ne sont pas conscients de la difficulté que cela représente pour les asiatiques de parler anglais.

Des amis japonais en visite à Paris m’ont raconté quelques unes de leurs terribles expériences.

L’un d’eux a appelé France Telecom pour demander l’installation d’Internet chez lui. Il parle anglais, mais il dut, contrairement à son attente, faire un long monologue pour expliquer tous les détails, principalement à cause du manque de volonté à travailler de son interlocuteur. L’opérateur français du SERVICE CLIENT INTERNATIONAL, ainsi supposé aider les clients étrangers, prononça simplement quelques mots et restait en ligne sans réellement écouter la demande du client. Comme on pouvait s’y attendre, le problème ne fut pas résolu dans les jours qui suivirent.

Il rappela ensuite le même service client, et trouva le même opérateur. Il se plaignit de la situation, alors que son accès ne fonctionnait toujours pas, et le représentant du service client lui répondit : « Allez à l’embassade du Japon si ça ne fonctionne pas », « rappelez quand vous parlerez mieux anglais ».

J’ai été particulièrement agacée d’entendre cette histoire. Une telle personne, dans un poste de service clientèle international, devrait essayer de comprendre le client mieux que quiconque, voire plus, car il n’est ni français ni anglais. C’est son métier d’aider les étrangers. Il ne s’agit pas d’un inconnu dans la rue mais d’une personne responsable d’un poste dans son entreprise. De plus, il s’agit d’une grande entreprise. Est-ce notre faute si nous ne pouvons pas parler parfaitement français ou anglais ? Pouvez-vous parler parfaitement le japonais quand vous visitez le Japon ? Je peux voir la qualité de cette société.

Au Japon, il est peut-être quelquefois difficile de trouver quelqu’un qui peut vous aider dans la rue. Mais une chose est sure, nos grandes entreprises ont du personnel qualifié et, d’une manière général, nous sommes conscients de la difficulté pour les étrangers de vivre au Japon et nous faisons des efforts pour les aider.

Par exemple, au Japon, il est souvent organisé par les villes ou les écoles de petites fêtes à destination des étrangers, sur fond d’échange culturel international. Ces évènements sont organisés pour faciliter l’intégration des étrangers, les habituer à la vie au Japon et les aider à se faire des amis japonais. Les participants se présentent et parlent de leur pays d’origine. Nous échangeons bon nombre d’informations afin de mieux se comprendre mutuellement. Je suis encore en contact personnellement avec des amis que j’ai rencontrés durant une telle occasion, sachant que j’y ai participé il y a 10 ans. L’une d’elles vient des Philippines, l’autre de l’Indonésie.

Malgré cela, un français qui a pu participer à une fête de ce genre au Japon a raconté à mon mari : « Je suis allé au Japon une fois, pour mon stage de fin d’études, mais je n’ai pas vraiment aimé. […] Les japonais sont assez immatures : je suis allé à une fête, et les gens présentaient naïvement leur pays d’origine et ne faisaient que montrer des choses simples et évidentes. Je n’ai pas compris quel était l’intérêt de telles expositions. ».

Grosse différence culturelle, en effet, pour une telle méprise.

Vient maintenant mon anecdote. Lorsque je demandais à un employé du métro où je pourrais acheter un ticket, d’abord en utilisant l’anglais, il m’ignora. J’essayai encore, disant : « do you understand what I say ? », et puis j’essayai enfin en français. Il me regarda très impoliment – comme si je le dérangeais par mes mots – et dit : « ce n’est pas un guichet de vente, demandez à quelqu’un d’autre ». Cela ne m’était d’aucune aide et n’avait aucun sens. Evidemment, il ne dit pas ceci en anglais et était probablement incapable de le parler. On était à la station de métro de l’Opéra…

Comment ces personnes peuvent-elles être si méchantes et arrogantes envers des personnes en situation de faiblesse ? Ils ne voyagent peut-être pas assez. Mon mari me disait : “en général les français voyagent peu en dehors de leur pays et ils ne connaissent pas l’extérieur ; de plus, s’il partent néanmoins à l’étranger, ils se rendent souvent dans des pays plus pauvres en développement, en Afrique ou en Asie, et s’assurent ainsi des services luxueux à bas prix”.

Je fus choquée de voir à la télévision, après la catastrophe du tsunami, des vacanciers français baignant et se relaxant en maillot une plage thaïlandaise, alors que les locaux essayaient encore de réparer leurs dommages. L’un d’eux déclara : « notre présence, c’est bon pour eux parce qu’on leur apporte de l’argent ».

Habituellement, ce genre de personne, lors de son retour au pays étale son récit de voyage, soulignant la pauvreté du pays qu’elle a visité, prenant de haut les coutumes locales et confirmant que l’on est si bien chez soi. Personnellement, je pourrais en dire de même de la France si j’avais cet état d’esprit.

Je ne sais pas pourquoi certaines personnes agissent comme cela. Je ne suis pas seulement en train de parler de la France, ici citée dans les exemples puisque j’y vis, mais de chaque pays. Certains sont peut-être xénophobes ou haïssent les voyageurs, mais que sont-ils eux-mêmes quand ils voyagent ?

Plus de différences culturelles

En général, les japonais ont un complexe d’infériorité sur leur niveau d’anglais et les choses qui en découlent dans une situation nouvelle, à cause de ce sentiment « Haji ». Cela explique pourquoi nous sommes des travailleurs assidus et comment nous portons attention au étranger vivant au Japon. Nous travaillons dur pour surmonter ce Haji.

Au contraire, les français ont un complexe de supériorité. Ils méconnaissent les autres cultures et pensent qu’ils représentent le nec-plus-ultra mondial. Même sans travailler dur, ils pensent cela possible.

Je me rend compte d’à quel point les gens sont souvent superficiels ici. Par exemple, alors que je les vois tout excités par les nouvelles fonctions de leur téléphone portable, je me rends compte de leur retard. Ils se moquent des japonais mais ne savent pas comment cela est dans mon pays. Quant à l’anglais, ils se moquent de notre façon japonaise de le parler, mais je m’amuse aussi maintenant à leur parler en anglais quand un français essaye de m’importuner. Dans la rue, souvent quelqu’un me parle pour s’amuser ou se moquer, parce que je suis asiatique. Dans les lieux publics, les employés me traitent comme une nuisance parce que je suis aussi asiatique et que mon français n’est pas bon. Ils pensent que je leur suis soumise. Mais il suffit que je leur parle anglais, pour que leur arrogance fonde comme neige au soleil et qu’ils abandonnent vite, en raison de leur incompétence et pour ne pas perdre la face.

Pas seulement les japonais, mais tous les asiatiques rencontrent ce type de problème.

Pas que du négatif…

Evidemmennt, je tiens à préciser que tous les français ne sont pas tels que j’ai pu le dire plus haut. Une vielle dame française à qui j’avais demandé mon chemin dans la rue fut très gentille. Elle me montra le chemin, m’accompagna jusqu’à ce que je comprenne où j’étais, alors que c’était à l’opposé de son propre chemin. Je fus très surprise. Il y a donc bien sur des personnes très gentilles ici, les personnes ce dont j’ai parlé n’est pas la majorité.

L’enseignement de l’anglais

En France, de plus en plus de jeunes deviennent capables de parler anglais, mais il reste difficile de trouver quelqu’un qui parle anglais dans la rue. Un ami français m’a dit que les français ne prenaient pas l’anglais au sérieux, et qu’ainsi peu d’enseignant anglo-saxons se sentent motivés pour venir enseigner en France et préfèrent d’autres destinations.

Au Japon, l’enseignement de l’anglais est un élément clé des études. Il y a beaucoup d’enseignants d’anglais anglo-saxons. Les lycées aussi bien que les entreprises sélectionnent les candidats en fonction de leurs compétences en anglais et les écoles d’anglais prospèrent. Il y a deux types d’examens différents pour mesurer les compétences d’anglais. L’un s’appelle Eiken, qui est principalement visé par les étudiants, l’autre est le TOEIC. La plupart, jeunes comme vieux, étudient en visant le meilleur score possible au TOEIC.

Le test du TOEIC

Le Japon et la Corée du Sud comptent pour à peu près 87 % des candidats au TOEIC dans le monde :
*Japon 72%
*Corée du Sud 15%
*Autres 13%

Nous devons effectivement passer par ce test pour trouver un bon travail ou obtenir une promotion dans l’entreprise, d’où le grand nombre de candidats japonais. Bien qu’il soit difficile de trouver du temps pour étudier l’anglais (souvent pendant des cours du soir), c’est aujourd’hui presque une obligation. Quand je travaillais dans une école de langues à Tokyo, j’ai pu voir beaucoup de buisiness men et d’employés venir étudier après la sortie du travail. Je me suis souvent demandé à quel point leur vie pouvait être difficile. C’est ainsi qu’ils se battent contre le « Haji ».

Ainsi, comment d’autres personnes dont la langue a des liens plus étroits avec l’anglais peuvent se moquer de nous et être si méchantes ? Savent-ils que les japonais produisent la plupart des produits électroniques, télévisions, ordinateurs, voitures et bien d’autres produits ? Nous méritons plus de respect.

La “culture du pratique”

Quand j’étais encore une enfant, voyager à l’étranger coûtait la prunelle des yeux. Mon rêve était d’étudier à l’étranger et découvrir une autre culture, mais je ne pouvais pas en parler à mes parents. Je savais qu’ils auraient rejeter cette idée sèchement ou qu’ils ne l’auraient pas prise au sérieux. Cependant, maintenant que je vis à l’étranger, et partout où que j’ailles, je retrouve assez paradoxalement, et c’est amusant, plein de choses qui me rappellent ma culture. Les restaurants à sushis sont partout, les petites filles ou les dames françaises transportent des sacs à l’éfigie d’Hello Kitty et les garçons lisent des mangas dans le train.

J’ai trouvé un article d’actualité intéressant dans le Asahi, un journal japonais, qui rejoint justement mes pensées :

(..)

La Culture japonaise pratique

Un mot japonais, “kawai“, symbolise à quel point la société japonaise est paisible de nos jours. Ce mot, que l’on peut traduire primairement par “mignon”, exprime une tendresse simple et sans embarras et scelle les amitiés.

En Norvège, un duo pop appelé Kawai chante calmement sur les petites joies de la vie quotidienne. L’un d’eux a grandi avec un piano Kawai (un fabricant japonais d’instruments de musique) et appris la signification de ce mot avec un produit fabriqué par Sanrio, connu pour Hello Kittie.

La culture japonaise a donc commencé à se répandre d’une manière inattendue. Kawai est seulement l’un de ces aspects.

Pendant l’été 2005, un nouvel hôtel s’est lancé à Londres. Ce que vous y trouvez est une pièce de 6 m2 avec seulement un lit, une TV et une petite salle-de-bain avec douche. Il n’y a ni fenêtre ni téléphone. Rien d’autre. Cet hôtel s’appelle “Easy Hotel”.

Le CEO de EZ Jet, une compagnie aérienne anglaise, s’est aussi inspiré du pragmatisme des hôtels capsules japonais, qui se concentrent sur le simple fait de rester dormir à l’hôtel. Ces hôtels capsules offrent le strcit minimum pour passer la nuit. Ils consistent plus en une simple capsule qu’en une véritable chambre, tout en étant bien moins chers que les hôtels classiques. Leurs principaux clients sont des employés de bureaux trop occupés pour rentrer ou qui ont raté le dernier train.

Cette année, Londres devrait voir deux autres hôtels reprennant le même concept. Un homme d’affaire qui a réussi dans le buisness des Kaiten-zushi* est à la tête de ces hôtels. “Kaiten-zushi, de la même façon que les hôtels capsule, font partie de la culture japonaise de seconde zone, mais j’avais l’intuition qu’ils seraient pris comme une innovation cool en occident“, dit-il.

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Un kaiten-zushi

*Kaiten-zushi : cela veut littéralement dire “sushi tournant”. Les plats de sushi sont déposés sur un tapis roulant circulaire. Les plats défilent et les clients peuvent choisir leurs plats préférés. Les tarifs pratiqués sont en général plus bas que ceux d’un restaurant à sushi classique.

capsule

Un hôtel-capsule

Certains côtés pratiques de notre style de vie sont également accueillis par d’autres cultures. Par exemple, en Chine, en face des supermarchés, les employés en uniforme font des exercices de gymnastique (ce que nous appellons “radio gymnastics“), rangés sur plusieurs colones, avant de commencer le travail. Quand on leur demande ce qu’ils font, ils répondent qu’ils cultivent ainsi leur esprit de solidarité et de coopération en s’inspirant ce que font les japonais.

De même, en France, une nouvelle école de commerce s’est ouverte, où les étudiants peuvent apprendre le management japonais. Les sujets abordés traitent de la manière qu’ont les entreprises japonaises de traiter avec l’administration, le personnel d’encadrement et autres stratégies pour pénétrer un marché étranger.

Alors que l’économie japonaise s’est ralentie pendant la dernière décenie, notre culture, dont les dessins animés et les mangas, s’est répandue chez les jeunes du monde entier. En 2002, un journaliste américain a appelé ce phénomène “Japanese cool”, et prédit que la force brute consistant en une puissance économique et militaire serait remplacée par la force douce qu’incarne la culture.

Quelques années après ces déclarations, la culture japonaise s’est effectivement répandue dans le monde. Non seulement notre culture pop, mais aussi notre style de vie traditionnel et nos valeurs commencent à s’introduire dans les pays étrangers.

Un anthropologiste de la culture, Yasuo Aoki dit “Le Japon a accepté différentes cultures et les a intégré dans sa culture originelle depuis longtemps. Maintenant, la technique de mélanger les différences est un avantage en pleine mondialisation”.

La ressurection et les innovations de la culture japonaise

En 2005, le salon international du meuble a été tenu à Tokyo. Une association japonaise de ce secteur y a exposé un lit haut de 20 cm avec un cadre en bois. Ils ont appelé ce lit “Futon“. Mais, pour les japonais, c’est très éloigné d’un futon.

Aux Etats-Unis et en Europe, le futon japonais fut introduit très tôt dans sa forme classique. Les occidentaux l’adaptèrent à leur mode de vie, le changeant en lit avec un matelas épais sans ressort. Maintenant, le futon occidentalisé est reconnu comme étant un lit bénéfique pour la santé. C’est ce type de futon qu’une association japonaise a réintroduit au Japon.

Un architecte japonais déclare que les japonais sont en manque de motivation pour améliorer leur propre style de vie. Un hôtel japonais de grand standing cherchait des litsmais ne put en trouver des satisfaisants. Ils en commandèrent d’Italie !

Le Japon doit encore avoir le potentiel de changer sa culture. Un professeur chinois, Bin, de l’université Hosei au Japon, dit qu’il se demande combien les japonais sont conscients de ce qu’ils sont. Il serait important pour eux de réaliser de quelle façon les étrangers considèrent leur pays et ainsi de repenser ce qu’ils font.

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1er janvier 2006, Asahi (traduit par Aki)

Il est vrai que nous pouvons créer encore de nouvelles choses, mais je pense aussi qu’il sera difficile de conserver la forme initiale de notre culture. Non seulement ma culture, mais bien d’autres, ont le même problème. Plus les jeunes sont attirés par les innovations, plus ils oublient ce que nous avions avant.

L’autre dimension à prendre en compte est l’impact que peut avoir chaque innovation. Si elle est réellement pratique et apporte un plus même dans une culture étrangère, elle est louable. Cependant, certaines causent parfois des problèmes. Par exemple, je suis contente que beaucoup de gens apprécient les mangas, mais je ne le suis pas lorsque cela a un impact sur leur style de vie. Certains ne travaillent ou n’étudient pas étant accrocs aux mangas. Même au Japon, beaucoup de personnes se plaignent de cette culture manga.

Et je suis sûre que beaucoup de personnes veulent défendre leur culture comme le font les japonais. J’ai donc des sentiments mitigés, ayant plutôt de la sympathie pour les gens qui préservent leurs traditions. L’idéal est d’échanger entre nos différentes cultures, mais il reste important de respecter chacune.

Les “convenience stores” (konbini)

Un rythme de vie différent

Il est quelquefois difficile pour un japonais de s’habituer au rythme d’un pays étranger, par il n’y a pas de magasin ouvert 24h/24.

Quand j’ai quitté Tokyo pour Paris, j’ai du m’habituer à ce nouveau rythme. Par exemple, je dois faire attention à préparer une liste de courses à faire pour ne rien oublier. En effet, les magasins ferment tôt et ne sont pas ouvert le dimanche ou/et le lundi. Si je n’ai rien préparé, le repas risque d’être irrémédiablement frugal !

Au contraire des occidentaux, nous n’avons pas l’habitude d’acheter les choses en grandes quantités (pack). Je pense que cela doit venir de l’alimentation traditionnelle japonaise, de préférence toujours fraîche.

Avec les changements de façon de vivre de notre époque moderne, nous demandons toujours plus de confort. Nous passons de moins en moins de temps à cuisiner, ce qui n’est pas en soit appréciable, mais c’est ainsi que des nouveaux types de commerces ont émergé. L’un d’entre eux est le restaurant familial. Ils visent une large clientèle avec des repas pour tous les goûts et tous les ages : menus occidentaux, chinois et japonais bien sur, tout ceci à des tarifs très raisonnables. La qualité, supérieure à des plats préparés, n’est pas oubliée avec une attention particulière sur l’aspect nutritif : le menu doit afficher la teneur en calories de chaque plat.

Une autre différence est la variété des restaurants, plus élevées au Japon : en effet, chaque restaurant japonais est spécialisé dans des plats traditionnels, plus des restaurants italien, français, coréen, chinois, etc.

C’est là surtout que les « convenience stores » (magasins de commodité) jouent un rôle important pour les japonais affairés. Quand nous n’avons même pas le temps d’aller au restaurant, nous faisons un saut par ce type de magasin pour acheter non seulement de la nourriture, mais aussi de nombreux objets ou services.

Vous pouvez :

.poster un colis .investir votre argent
.envoyer une lettre, acheter des timbres .commander et acheter des objets populaires, CD, DVD, jeux vidéo, etc.
.photocopier .faire ses achats à partir du web
.faire développer des photos .louer des chambres d’hôtel, acheter des séjour dans le pays ou à l’étranger, des places d’évènements sportifs, de théâtre, de transport ou de vol
.faxer .acheter des places de cinéma, de parc d’attraction ou autres évènements
. retirer de l’argent .acheter des places pour des concerts, des évènements sportifs ou des pièces de théâtre
. retirer de l’argent d’un distributeur .acheter un billet pour le muse GHIBLI
.déposer de l’argent .souscrire à des assurances pour voyager, pour la voiture ou à diverses mutuelles
.acheter des cartes de téléphones nationales ou internationales pré-payées . jouer au loto sportif (foot)
. payer à crédit . s’inscrire à des cours par correspondance et payer les frais d’inscription à l’université
. commander un gâteau d’anniversaire, un repas de fête, etc . s’inscrire et payer pour divers examens de passage de certification ou licence
. gagner des réductions dans les magasins de location Tsutaya (CD,VDEO) : Certains magasins livrent n’importe quels objets commandés, comme les ingrédients d’un dîner.

: Ils font réchauffer votre nourriture au comptoir avec un micro-onde

. s’inscrire dans une école de conduite automobile :Vous pouvez utiliser leurs toilettes

:Vous faire vos courses sur Internet

. faire imprimer ses photos numériques : certains font pressing

: certains ont un service médical pour faire un petit bilan de santé

Bien sûr, vous pourrez quand même acheter presque tout : alimentation, boissons, magazines, papeterie, cosmétiques et autres objets du quotidien.

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Ce ne sont pas de simples plats préparés, car les ingrédients sont sélectionnés et pensés pour la nutrition
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Ainsi, j’ai été surprise à mon arrivée de voir les magasins fermer tôt ainsi que le dimanche et le lundi. J’avais l’habitude à Tokyo d’avoir près de chez moi un « convenience store » ouvert en permanence. Et je n’avais pas besoin de me rendre successivement dans une épicerie, puis dans un bureau de poste, une banque, etc.

Une autre différence est le nombre de nouveautés distribuées au supermarché. Au Japon, de nouveaux produits sortent chaque mois. Par exemple, quand j’étais à Tokyo, j’avais l’habitude de manger régulièrement des menus Bento (repas complet à emporter) : chaque jour, je pouvais essayer un déjeuner différent. Il y a plusieurs grandes chaînes de convenience store et la concurrence est rude pour attirer un maximum de consommateurs. Pour cela, l’innovation permanente est un facteur clé.

Cela reste vrai aussi pour d’autres choses comme les boissons, les snacks, les desserts…
Ici en France, les produits alimentaires sont certes d’excellente qualité, mais concernant les choses pratiques à emporter, le choix est souvent limité à quelques types ou marques de sandwiches et de boissons, toujours à peu près identiques. Cela peut devenir lassant rapidement…

Si ce concept de confort urbain, exprimé par les convenience store, est donc bien pratique et plaisant, il y a en revanche des conséquences négatives à considérer. Elles ont été relevées dans l’éditorial d’un journal que j’ai trouvé, le Kobe Shinbun.

Un marché en plein essor

La nuit, les rues sont éclairées ici et là par les enseignes. Comme un papillon est attiré par la lumière, je suis magnétisé par l’entrée du magasin. Magazines, plats préparés, snacks, cosmétiques… même le personnel contribue à me fournir le plus grand confort. Bien des gens reconnaissent qu’un convenience store est comme un oasis sur le chemin du retour au foyer.

Vingt-sept ans ont déjà passé depuis que ce type de magasin, représentatif des longues heures passées au travail, a débarqué au Japon. Maintenant plus de 40 000 d’entre eux sont dénombrés au travers de notre petite île. Le nombre de ces magasins est 100 fois supérieur à celui des grands magasins et dépasse de 24 fois celui des supermarchés. Le leader du secteur, Seven-Eleven, avec son chiffre d’affaire de plus de 3 milliards de yen pour ce mois de février, surpasse celui du plus grand supermarché, Daiei. Seven-Eleven se trouve ainsi propulsé parmi le top des distributeurs, toutes catégories confondues.

Le convenience store n’est plus dorénavant considéré comme un endroit “pour les jeunes” ou “pour les urgences”. C’est devenu un lieu fréquenté par tout le monde, sans distinction sur l’âge ou le sexe. Les services proposés sont sans cesse plus nombreux et de meilleure qualité. Même dans la préfecture de Hyogo (ndtr : où le journal Kobe Shinbun est basé), à peu près 1700 de ces magasins se livrent une forte concurrence.

Un rôle social

Presque tous les convenience stores sont des franchises de grandes chaînes. Au début, ce système était sévèrement critiqué, de crainte que l’uniformité qui en découle en terme d’apparence et de produits de vente ne détruise les spécificités locales. Certains considéraient même qu’il était honteux pour les mères au foyer de se rendre dans de tels magasins. Cependant, un groupe de consommateurs et des chercheurs ont commencé à changer cette tendance, en amenant la réflexion suivante : si ces chaînes se généralisent partout, leur rôle peut être socialement intéressant dans une société vieillissante, en maintenant le service pour les personnes âgées.

Effectivement, notre point de vue sur les convience stores a radicalement changé au cours de la dernière décennie. Ce n’est plus un endroit où nous payons les produit à un prix élevé parce que les autres magasins sont fermés, mais un endroit où nous nous arrêtons fréquemment pour tuer le temps même si nous n’avons rien à y acheter de particulier.

Pourtant, il y a peu de place à l’intérieur de ces magasins : comment donc pouvons-nous avoir cette approche ? Pourquoi sommes-nous attirés par leurs éclairages à la tombée de la nuit ?

Comme principales raisons, on citera les services et stratégies marketing poussées de ces magasins : système de livraison, service de prévisions météo, innovation incessante avec des produits nouveaux.

Ou encore : ambiance familiale, locaux à taille humaine, sans parler de l’apport de services administratifs que la commune ne peut parfois apporter.

Les convenience stores sont ainsi un véritable reflet de la société japonaise.

Cependant, malgré sa croissance rapide et constante, cette industrie a atteint son apogée et commence quelque part à arriver à saturation. Dans les grandes villes, il s’agit même d’une lutte pour survivre, les grands distributeurs d’alimentation ayant amorcé une contre-offensive en baissant les prix. Conséquence : plus d’un millier de ces magasins, seulement parmi les six plus grandes chaînes, ont fermé l’an dernier.

Au contraire de ceux qui fréquentent les grandes surfaces de distribution, les consommateurs ne sont pas particulièrement fidèles à une marque spécifique de convenience store. De plus, le proche voisinage de ces magasins se plaint souvent du bruit et des détritus générés.

Cependant, du fait de leur implication dans les services sociaux, il n’est dans certains cas pas souhaitable de voir un magasin fermer parce qu’il n’est plus rentable.

Par exemple, un convenience store près d’un centre de réhabilitation public à Kobe reçoit beaucoup de personnes en difficultés. Les employés à mi-temps ont un savoir de base sur la manière d’accueillir et de traiter ce type de personnes. Le magasin emploie aussi des stagiaires de ce centre de réhabilitation et propose une caisse spéciale de dons.

A la hauteur des attentes ?

On attend beaucoup des convenience stores quant à leur rôle social. En développant de nouveaux projets en fonction des spécificités locales, il serait possible d’instaurer un nouveau type d’infrastructure, supportant par exemple du bénévolat ou autres activités locales. Les magasins offriraient des produits et des services pour les personnes âgées ou diffuseraient les informations communales. Beaucoup d’opportunités pourraient se créer ainsi, en s’appuyant sur les convience store.

L’idée suivante est même évoquée : en cas de déficit, on pourrait envisager un apport de fonds publics dans les magasins pour combler leur déficit et de maintenir l’accès aux services de zones reculées.

L’association de consommateurs de Kobe effectue des recherches depuis trois ans sur les conveniences stores comme sur les assurances pour les soins de santé des personnes âgées.
Les jeunes les considérant comme sûrs et confortables, les membres de l’association espèrent que ces magasins seront un des accès principaux aux soins de santé à l’avenir.

Au printemps dernier (2005), une équipe de chercheurs s’est établie au laboratoire des sciences humaines de Hyogo et étudie la possibilité de créer un service semi-public établissant des liens avec les établissements privés locaux. On en attend quelques idées ingénieuses, mais l’essentiel sera bien d’adopter cette attitude positive avec la société et d’agir comme une ressource à part entière de celle-ci, en sortant quelque peu des seules considérations commerciales…

Les plus grandes chaînes de supérettes au Japon :

Seven-Eleven Japan

Family Mart

Circle K Sunkus

Source : Le Kobe Shinbun, 05/06/2005

Les destinations préférées des japonais

Voici le classement des 10 destinations pour lesquelles les japonais ont eu la meilleure impression pendant leurs voyages :

Total

1 Etats-Unis
2 Italie
3 Australie
4 Corée
5 Angleterre
6 France
7 Canada
8 Thaïlande
9 Allemagne
10 Chine
Femmes Hommes
1 Etats-Unis Etats-Unis
2 Italie Italie
3 Australie Corée
4 France Australie
5 Angleterre Angleterre
6 Corée France
7 Thaïlande Allemagne
8 Canada Chine
9 Singapour Canada
10 Allemagne Thaïlande
Adolescents Etudiants (cycle supérieur)
1 Etats-Unis Etats-Unis
2 Angleterre Australie
3 Australie Corée
4 Italie Canada
5 Corée Italie
6 Allemagne Angleterre
7 France France
8 Chine Singapour
9 Singapour Thaïlande
10 Canada Allemagne
20 – 30 ans 30-40 ans 40 – 50 ans
1 Etats-Unis Etats-Unis Etats-Unis
2 Italie Italie Australie
3 France Corée Angleterre
4 Corée France France
5 Angleterre Angleterre Italie
6 Australie Australie Singapour
7 Thaïlande Chine Allemagne
8 Canada Thaïlande Corée
9 Taïwan Canada Suisse
10 Allemagne Suisse Chine

Les japonais aiment les Etats-Unis

L’année 2006 a vu une augmentation de 5 % dans le nombre de personnes ayant voyagé à l’étranger pendant les vacances d’été. A peu près 2 510 000 japonais auront ainsi passé leurs vacances d’été en dehors du Japon. Orikon Style, un institut de sondages, a conduit l’enquête ci-dessus auprès de voyageurs japonais.

Les Etats-Unis arrivent donc en tête de ce classement. Dans les Etats-Unis, sont comprises Hawaii et Guam, qui sont des destinations très populaires parmi les japonais. La popularité des Etats-Unis est exclusive et est réellement appréciée par la plupart des personnes qui s’y rendent.

Ensuite, vient l’Italie. Ce qu’il est intéressant de noter, c’est que ce pays est particulièrement apprécié par les personnes entre 20 et 30 ans. Parmi les adolescents, il se place 4ème et 5ème parmi les universitaires. Cela signifie que l’Italie est plus attirantes pour les adultes. Concernant l’Europe, l’Angleterre, la France et l’Allemagne sont citées dans ce classement. Les pays européens, en offrant des cultures variées, attirent les voyageurs et gardent une popularité constante.

Les japonais ont choisit l’Australie pour la 3ème place. Ce pays compte un grand nombre de fans parmi les étudiants et les personnes de plus de 40 ans, tout en restant bien placé chez l’ensemble des générations. Son grand atout, une nature très vaste, attire les amoureux de sport ou ceux qui veulent simplement se détendre.

Enfin vient un pays asiatique, la Corée. Il s’agit du voisin le plus proche du Japon, particulièrement populaire chez les hommes. A part la Corée, on trouve également la Thaïlande et la Chine dans ce classement, ainsi que Singapour et Taïwan. Cela montre la tendance actuelle, à savoir que la préférence pour les destinations occidentales est en train de céder du terrain face aux destinations asiatiques ou autres. Les destinations des japonais sont plus variées qu’auparavant.

source : Orikon Style