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La cérémonie du mariage

Le Japon étant un pays de cultes boudhiste et shinto (voir la religion au Japon), on peut donc se demander laquelle de ces religions prend en charge les offices du mariage. Et bien ni l’une, ni l’autre ! Le mariage au Japon est célébré selon la coutume occidentale, c’est-à-dire un mariage chrétien tout ce qu’il y a de plus classique.

Cela a évidemment de quoi surprendre – ce à quoi on est habitué quand on découvre ce pays, voire décevoir – ce qui est en revanche assez rare.

Les japonais n’étant en aucun cas chrétiens, hors de question bien sûr que de telles cérémonies n’aient quoi que ce soit d’officiel, de sacré, de reconnu par l’église. Ils n’en reprennent que les apparences : tenues de mariés, faux prêtre (un simple quidam contractuel, parlant anglais), ambiance solennelle, déplacement dans une église ou, si elle fait défaut, dans une salle spécialement aménagée qui y ressemble (parfois dans des hôtels), etc. Tout ceci organisé à sa charge ou par des entreprises spécialisées.

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La mariée japonaise habillée à “l’occidentale”

Pour plus d’authenticité, beaucoup de couples voyagent spécialement pour l’occasion (un bref aller-retour) et se marient dans les grandes capitales occidentales. Paris, Venise, voilà des exemples de destinations très courues, parce que très romantique…

En effet, c’est bien le romantisme qui est cherché. Evidemment, cela peut paraître futile, superficiel de se calquer sur les cérémonies chrétiennes, de n’en prendre que les paillettes sans se soucier un instant de leur significations, de leurs sources.

Et c’est tout à fait vrai. Mais pourquoi donc chercher un modèle à l’étranger ? Le mariage selon tradition japonaise n’existe-t-il pas ? Si.

La tradition veut que le mariage s’effectue selon le culte shinto, la religion originelle du Japon. Un tel mariage s’effectue avec la famille, les amis, dans des kimonos spéciaux pour l’occasion. L’atmosphère y est très calme, grave, la cérémonie simple et austère. Pas de quoi exulter, en fait.

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autels de mariage shinto

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L’échange des présents entre les parents des mariés, par amis, proches ou supérieurs de travail interposés : donc, ici, les parents de la mariée, elle-même présente à gauche, reçoivent le cadeau de personnes de confiance des parents du futur époux

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La coiffe et la tenue traditionnelle de la mariée, à porter dans le sanctuaire

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Le kimono de la mariée, porté après la cérémonie

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Le repas traditionnel qui s’ensuit…

C’est justement ce que regrettent certains japonais, ainsi attirés par le mariage chrétien, qui lui, en revanche se veut riche, exalté et romantique, plus ouvert vers les autres là où le mariage traditionnel se cantonne au cercle des proches.

Concrètement, ça devient compliqué, car il y a différents types d’approches selon les choix des mariés :

1) se marier selon la coutume chrétienne, la mariée en robe blanche, la fête suivant se déroulant dans les kimonos traditionnels

2) se marier selon la coutume shinto, en kimonos, puis faire la partie suivant en robe de mariée.

3) se marier complètement selon la tradition shinto.

Bref, c’est un sacré mélange, il y a de quoi s’y perdre. On ne peut pas vraiment fixer de règle sociale, aucune majorité ne se dégageant vraiment. Encore beaucoup de gens, heureusement, se marient selon leur tradition.

En conclusion, le mariage japonais, c’est un peu n’importe quoi ! Et cela confirme un peu plus la distance, le recul qu’ont un grand nombre de japonais vis-à-vis des religions.

Le taux de suicide

Le taux de suicide est l’argument qui revient systématiquement chez les détracteurs a-priori du Japon et de sa société. Même s’ils ne se sont jamais rendu dans ce pays, ils en ont l’image du société infernale, bétonnée, cloisonnée, habitée par des zombies humains obsédés, névrosés à force de travail.

Ce type de préjugé est profondémment ancré dans les pays européens.

Les chiffres : le Japon dans la “moyenne”

Je vous soumet donc le tableau de statistique suivant issu de l’OMS*, présentant le taux de mortalité par suicide pour 100 000 habitants dans les pays industriels :

Taux de mortalité par suicide pour 100 000 personnes

Pays
1846-1855
1896-1905
1926-1935
1960
1980
2000
Allemagne
11.5
20.4
27.4
18.8
20.9
14.2
Autriche
4.9
18.6
38.0
23.1
25.7
19.0
Danemark
25.9
22.4
17.6
20.2
31.6
17.0
Finlande
4.0
5.1
19.7
20.4
24.7
23.8
France
8.9
20.8
19.8
15.9
19.4
17.5
Hongrie
3.2
20.5
31.5
24.9
44.9
31.6
Italie
3.1
6.3
9.3
6.1
6.4
8.2
Russie
2.6
3.3
4.5
36.0
40.1
Suède
6.9
14.6
15.7
17.4
19.4
14.2
Etats-Unis
5.8
10.3
14.7
10.6
12.2
11.3
Japon
18.0
21.3
21.6
17.6
25.1
* Organistion Mondiale de la Santé
Tous les chiffres à partir de 1960 sont issus de l’OMS.
Auparavant, la source est Histoire de la violence, CHESNAIS J.-C.

Comme vous pouvez l’observer, le taux de suicide est variable au cours du temps et son augmentation est intimement lié à des contextes politico-socio-économiques difficiles à l’échelle d’un pays.

Il ne s’agit certes pas de se conforter d’un taux de suicide quel qu’il soit, mais vous aurez constaté que le taux de suicide au Japon est dans la moyenne des pays industrialisés. Ni plus, ni moins.

Ces chiffres étant plus au moins fluctuant, vous observerez, peut-être surpris, que selon les périodes, la France, entre autres pays occidentals, présente un taux plus élevé que celui du Japon.

Une culture du suicide ? NON

Il est une chose que ces chiffres démontrent de façon sûre : le taux de suicide d’un pays n’est ASSUREMENT PAS un phénomène culturel. Certes, le code de l’honneur japonnais, remontant à la tradition des samourai, préfère en situation extrême le suicide (Harakiri) au déshonneur. Mais, et spécialement aujourd’hui, cela appartient au mythe et ne peut qu’être marginal.

Des villes invivables ? NON

Il ne faut pas négliger le stress induit par l’urbanisation, mais il ne faut pas en exagérer les effets. Bien sûr, on aime ou on n’aime pas les grandes villes, on les supporte ou pas. Cependant, au Japon, ce stress est compensé par une paix sociale et approche des services centrée sur l’utilisateur, apportant une notion de confort inconnue en occident. Ce n’est en tout cas pas un enfer poussant au suicide.

Les conditions de travail ? NON

Les conditions de travail dites insuportables au Japon apparitiennent au mythe. Si les japonais travaillent effectivement sérieusement, leur semaine de travail est de 40 heures… On pourra dire qu’ils effectuent beaucoup d’heures supplémentaires non comptabilisées et qu’ils ne prennent que peu de vacances, c’est vrai. Mais certains cadres ou chefs d’entreprises de nos sociétés, et encore plus dans les sociétés américaines, connaissent le même rythme.
Bref, les japonais ne sont pas malades de travail (ils savent s’amuser) et leur assiduité au travail correspond à un mode de pensée qui leur est propre. Non, le japonais ne se suicide pas parce qu’il travaille trop !

Conclusion : les japonais ne sont pas spécialement suicidaires !

En conclusion, le suicide au Japon n’est du ni à une culture spécifique, ni au stress, ni aux conditions de travail. En un mot, le suicide n’est pas spécifique au Japon, mais aux sociétés humaines de tous temps. Les causes de suicide sont somme toutes , hélas, banales. Comme partout, on y verra des causes psychologiques, économiques, dans une certaine mesure sociales… Je suis tout à fait incapable de vous en présenter les causes, et cela serait hors sujet dans le cadre de ce site.

En tout cas, une lecture simple des taux de l’OMS nous aura permis d’écarter un grand nombre de préjugés, qui ont la vie dure et que ce site essaie de combattre.

Le karaoke

Le karaoke est une activité désormais populaire dans le monde entier. Mais c’est du Japon que tout est parti. D’un Japon d’après-guerre, alors désireux par réaction d’orgueil de rattraper puis dépasser l’occident dans tous les domaines, notamment artistiques comme la musique.

C’est donc dans ce contexte de volonté d’innover, de créer quelque chose d’original, qu’est apparu le karaoke dans les années 1970.

Kara signifie “vide” et oke vient de “orchestre”. “Vide” sous-entend ici “sans voix”, soit l’orchestre sans les voix, ce qui désigne assez bien l’activité qu’est le karaoke : chanter soi-même des chansons connues en s’aidant de leurs fonds musicaux et de leurs paroles que l’on doit retrouver sur un dispositif (une TV de nos jours).

En 1976, le karaoke est très loin de sa forme actuelle. Il ne consiste qu’en un simple lecteur de K7 adaptées et n’est diffusé qu’à discrétion, dans quelques clubs ou pubs.

En 1977, une version familiale “home box” de cet appareil est lancée, et surprise : c’est un carton ! Même dans les campagnes les plus reculées, tout le monde se l’arrache.
En 1978, on trouve pour la première fois l’appareil accompagné d’un écran : on peut maintenant lire les paroles interractivement.
Avec une telle innovation, le succès se poursuit exponentiellement. A tel point que le gouvernement se voit obligé de légiférer dès 1979 : en effet, les troubles de voisinage augmentant avec les nuisances sonores, les plaintes afluaient.

C’est aussi pendant cette période que le succès du karaoke dépasse le cadre du seul Japon : les exportations montent en flèche.

Ensuite, le karaoke continuera tout simplement sur sa lancée, évoluant au fil du temps en intégrant les toutes nouvelles technologies (1982 : le premier appareil intégrant les disques lasers, 1989 : l’appareil ressemble alors à un walkman équipé d’un micro).

machine karaoke
voilà à quoi ressemblent les derniers modèles de karaoke : un simple micro…

Mais ce genre d’appareils individuels est aujourd’hui quelque peu passé de mode au Japon. Les japonais lui préfère les “karaoke box” (la première est apparu en 1986). Sont désignés par là en fait les établissements spécialisés dans le karaoke, qui offrent de nombreuses salles individuelles à louer (de toutes tailles, par forfaits à l’heure, la nuit, etc.), et pouvant parfois occuper jusqu’à un immeuble entier. Les salles étant insonorisées à l’extrême, on peut s’époumoner sans déranger les voisins, ce qui explique sûrement leur succès.

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Accueils de Karaoke box

Les japonais aiment s’y rendre entre amis ou même seuls. Les étudiants les affectionnent particulièrement, ce qui conduit parfois à des “extrêmes”, que facilite l’isolation des salles : fuite de la maison, retard scolaire, drogue…

Mais, rassurez-vous, cela reste extrêmement rare et ces établissements sont loin de ressembler à des lieux de dépravation, glauques ou dangereux.

Bien au contraire, ils sont souvent très classieux et tout est organisé, comme dans beaucoup d’endroits au Japon, pour le plus grand confort. Installé confortablement dans un fauteuil, vous pourrez déguster boissons, en-cas ou repas : pour cela, rien de plus simple, il vous suffira de décrocher le téléphone présent dans votre “box” et d’appeler le serveur.

Avec la télécommande, vous vous déplacerez dans les menu de la TV grand écran et choisirez votre chanson parmi des milliers, du monde entier et de tous les genres (le répertoire est impressionant). Ne vous faites pas de souci non plus pour la qualité du son : on est bien au Japon, tout est hi-tech !
Un fois que vous aurez fini de chanter, vous pourrez obtenir votre score, ainsi que votre propre compilation (avec votre voix) sur CD !!!

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Une salle assez grande, relativement classique De magnifiques écrans tout autour de la pièce ! Pourriez-vous monter sur la scène ?

La Saint-Valentin japonaise, “White Day”

Le 14 février, la coutume au Japon est des plus surprenantes : les femmes offrent des chocolats aux hommes !

Le chocolat, acheté ou préparé maison, est destiné à l’homme aimé. S’il aime celle qui lui a offert le chocolat, il lui répond un mois plus tard, soit le 14 mars, en lui offrant des cookies. En absence de réponse, l’aimante doit alors se faire une raison.

Maintenant, la courtoisie veut qu’une femme offre en réalité du chocolat à tous les hommes qu’elle côtoie, en particulier les collègues de travail. Elle offre à ce moment-là du “giri choco”, se traduisant littéralement par “chocolat obligatoire”, c’est à dire du chocolat marché.
En revanche, elle réserve le “honmei choco”, soit “chocolat authentique”, au favori, comme vous l’aurez deviné.

gâteau st-valentin

Mais comment la Saint-Valentin a-t-elle bien pu arriver au Japon ? Et surtout, pourquoi a-t-elle pris cette forme si étrange ?

L’Histoire va vous apporter les réponses.

Il aura fallu beaucoup de temps avant que la Saint-Valentin ne se fasse accepter, et ce en dépit des intérêts commerciaux qui finiront cependant par l’emporter.

En effet, dès 1936, des campagnes publicitaires tentent de lancer cette célébration, mais c’est un échec total.

Du coup, il faudra attendre après la guerre, en 1955, avant que des grands magasins n’ose risquer une nouvelle fois l’aventure, en essayant de répandre l’idée que les couples devraient s’échanger des cadeaux au moins une fois dans l’année. Mais, une fois encore, la sauce ne prend pas.

Quelques années plus tard, en 1958, un directeur des ventes d’un fabricant de chocolats, la maison Morozoff, entend parler de la Saint-Valentin par une de ses connaissances en Europe. Il décide alors d’exploiter commercialement cette idée, en vendant le 14 février des chocolats s’accordant sur le thème de la Saint-Valentin.

Voilà qui explique pourquoi aujourd’hui le chocolat est au centre du “white day” japonais. Reste une question : pourquoi les femmes seulement offrent et pas les hommes ? Sûrement pas, comme on pourrait le penser de prime abord, pour une raison de culture. Non, l”explication “marketing” est bien plus probante : l’intégration de la Saint-Valentin a été une offensive commerciale, dont la cible privilégiée, pour ne pas dire unique, fut la femme au foyer, vecteur de son succès.

Ce succès n’est toutefois pas immédiat, et il faudra attendre vers 1975 pour que la fête devienne réellement populaire. Il aura donc fallu près de 40 ans pour cela !

De nos jours, on estime qu’à peu près la moitié des japonaises pratiquent la coutume. Elles y consacrent en moyenne 1000 ¥ (10 €), ce qui représente un chiffre d’affaire au niveau national de 60 milliards de yen, soit 600 millions d’euros environ.

Enfin, elles en offrent chacune en moyenne à 4 ou 5 hommes (60 % des célibataires dans les 20 ans en offrent à plus de 6 hommes, ce qui est bien compréhensible !).

Noël et le Nouvel An japonais

Noël

On dit que le Noël occidental perd, depuis quelques années, de plus en plus son sens religieux, se transformant en une fête païenne, pour ne pas dire commercial.

En revanche, de sens religieux, Noël n’en a jamais eu au Japon. Et pour cause, dans un pays de cultes shinto et boudhique (voir rubrique “La Religion au Japon” pour plus d’informations”), où cette fête d’origine chrétienne a été introduite pendant l’ère Meiji.

A ce moment là, le Japon commençait lentement à se réouvrir sur le monde. Aussi, le port de Kobe accueillait un certain nombre d’occidentals, qui fêtaient naturellement Noël. Pour les besoins de décoration de cette fête, ceux-ci faisaient appel aux artisans locaux, leur achetant des objets habituellement réservés aux célébrations boudhistes.

La popularité de ces décorations d’un nouveau type fut telle qu’elle se retrouvèrent bientôt sur les arbres de Noël… en Amérique !

Ensuite, la curiosité des japonais et le mercantilisme aidant, la célébration de Noël se transmi lentement à travers le Japon. Mais toujours très futilement, sans aucune compréhension religieuse, car la chrétienneté ne s’est jamais répandue dans l’archipel.

On retrouve bien cette attitude dans la manière actuelle des japonais de fêter Noël. C’est en effet une fête essentiellement pour les couples, l’occasion de sortir au restaurant ou, pour certaines familles, de faire des cadeaux aux enfants autour d’un “gâteau de Noël” (tout ce qu’il y a en fait de plus banal pour un occidental).

nouvel an

Le gâteau de Noël japonais

On pourra admirer de belles décorations un peu partout, des pères Noël et des arbres de Noël… mais c’est tout pour les similitudes avec notre célébration. La plupart des japonais ignorent le lien précis entre Jésus et cette fête, et n’y songent absolument pas.
Finalement… n’est-ce pas exactement comme un certain nombre de français aujourd’hui ? Mais j’en reviens là à mon introduction…

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Arbres de Noël à Tokyo nouvel an

Une église de Tokyo à Noël

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Illuminations à Kobe

Le Nouvel An

La confusion est souvent faite : le nouvel an japonais n’a rien à voir avec le nouvel an chinois.

En fait, les japonais utilisant le calendrier occidental, leur nouvel an corrrespond évidemment au nôtre ! Encore une fois, l’ère Meiji fournit l’explication de ce singularisme en Asie : l’ouverture sur le monde, pour des raisons économiques, a imposé l’adoption du calendrier grégorien en 1872 et l’abandon (du moins pour une utilisation courante) du calendrier japonais – très complexe et basé sur des ères (chaque ère correspondant au règne d’un empereur) et les phases lunaires et solaires d’inspiration chinoise.

Les fêtes de ce calendrier ancien sont encore célébrées sur des petites îles du sud, voisines d’Okinawa.
Et bien sûr dans des pays comme la Chine, Taiwan et la Thailande.

Bien que globalement similaire, ce nouvel an comporte bien quelques particularités japonaises, qui font qu’il est connoté de significations religieuses.

Donc, la célébration du nouvel an s’étale sur trois jours fériés au Japon. On va au sanctuaire shinto pour les prières et les cérémonies, et on prépare un grand repas en famille pour le réveillon.

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Prières dans un sanctuaire Shinto à l’occasion du Nouvel An

Le repas se compose de mets, dont chacun comporte une signification positive. Par exemple, la racine de Lotus comporte naturellement un grand nombre de trous, à travers lesquels on peut voir : pour voir le futur à venir dans le nouvel an. Autre exemple : le gâteau de riz Mochi, très élastique, donc long : pour symboliser une longue vie. Ou encore les haricots “mame”, à l’origine de l’adjectif “mamemameshi”, signifiant “assiduité au travail” : un bon présage pour une situation professionnelle.

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Osechi, le plat traditionnel du Nouvel An

A cette occasion aussi, les enfant reçoivent une somme d’argent, geste en relation avec le shinto et le partage des récoltes entre les parents et les enfants.

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Les voeux de l’empereur

Ainsi, chose amusante, la nature des célébrations est singulièrement inversée avec le monde occidental : un noël religieux et un nouvel an païen en occident, un noël païen et un nouvel an religieux au Japon.