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Ma ville Toyo-oka

Où est la ville Toyo-oka ?
139 degrees 49 minutes of east longitude
35 degrees 32 minutes of north latitude
Quelle est la superficie ?
162,35 km2
La population ?
 92 881 (homme 44 579  femme 48 302)

Ma ville, Toyo -oka, est située dans le nord du département de Hyogo, appartenant lui-même à la région Tajima.

Il faut à peu près deux heures de train à partir de Kyoto, Osaka ou Kobe pour rejoindre Toyo -oka. La ville est située au milieu d’une région montagneuse, mais le nord de la ville est ouvert à la mer. L’aglomération se compose en réalité de plusieurs petits villages répartis un peu partout sur un vaste territoire. Les paysages sont magnifiques, aussi la région est populaire et fréquentée par les touristes japonais. Ce n’est pas aussi animé que Tokyo, mais si vous aimez le calme et la nature, c’est un bon choix. Pour votre prochain projet de voyage, voici quelques informations pratiques que vous ne pourrez pas trouver ailleurs.

rice field

Tout d’abord, Toyo -oka est connu comme la ville de cigognes. On ne peut trouver ces oiseaux que dans cette ville au Japon, ce qui est un signe que la nature n’est pas polluée. Regardez la photo de mon école : elle est au milieu des rizières. Rizières qui sont préservées des engrais chimiques pour que les cigognes puissent vivre dans de bonnes conditions.

Le fleuve, appelé Maruyamagawa, est aussi un endroit idéal pour les animaux et les insectes. Lorsque je visite ma ville, je fais souvent des promenades le long du fleuve avec mon mari. On peut apprécier la nature partout.

Site officiel de la ville de Toyooka (English)

 

L’histoire unique de Toyo -oka

Toyo -oka possède  deux surnoms. L’un est « la ville de cigognes, l’autre,  « la ville de sacs ». Il  y a de nombreuses fabriques et magasins qui vendent des sacs de toutes sortes. Cette spécialité date du Xème siècle, où les paniers artisanaux fabriqués en saule étaient envoyés à Shosoin, l’entrepôt du trésor à Nara, comme cadeaux à l’empereur. Cette coutume est devenue l’industrie de cette région. Aujourd’hui, on y fabrique majoritairement sacs à la mode.

Musée des sacs (l’histoire de sacs/en japonais)

Toyo-oka kaban (sacs) official HP (les sacs de la marque authentique de Toyo-oka, fabriqués au Japon à 100 %)

Il y a même une rue nommée « Kaban Street » (la rue des sacs), où se trouvent encore plusieurs magasins. Si vous voulez plus de variétés de sacs, je vous suggère d’aller visiter une usine de sacs, comme Kaban no Yakata (Maison de sacs).

L’industrie étant vraiment importante pour la ville, une fête appelée  « Yanagi Matsuri » (fête du saule) est tenue chaque année les 1er et 2 août, avec de magnifiques feux d’artifice.

Comme mentionné précédemment, l’autre nom donné à ma ville est « ville de la cigogne ». Ces cigognes sont un peu différentes que celles des pays occidentaux, elles sont d’ailleurs classées comme cigognes orientales. Symbole du département de  Hyogo, elles sont enregistrées comme patrimoine naturel national.

Autrefois, ces oiseaux étaient partout dans la région Tajima. Mais à cause du développement industriel, ils ont tous disparu dans les années 1970. Aujourd’hui, les gens de Toyo -oka travaillent dur pour sauver ces oiseaux, en protégeant l’environnement naturel. C’est pour cela que ma ville, bien que petite, attire beaucoup d’attention de l’ensemble du Japon.

Je vois souvent quelques cigognes voler dans le ciel ou marcher dans les rizières.

Park of storks (l’histoire de cigognes/en japonais)
Diary of storks (cigognes en webcam/en japonais)

 

Activitités variées

Les gens de Toyo -oka profitent beaucoup de la nature. Dans les montagnes, on s’amuse à faire du ski en hiver et à faire des randonnées en été. Nous avons de belles plages aussi.  Si vous êtes fatigués, nous avons des stations thermales. Voilà pourquoi nous avons des touristes toute l’année.

kannabe

kannabe
Profitez de la nature ! Faire du ski, ou jouer au foot… comme vous voulez.


Mon mari est excité même dans la neige!!!

Et en été, le paysage change.


J’adore faire une randonnée à la montagne.


Calme et tranquille.


Je ne croise personne en chemin.


La forêt du Japon est très sombre.

L’Association de tourisme de Toyo -oka (en japonais)

Les sites de tourisme

–Genbudo — 
Genbudo est un monument naturel national. Il s’agit d’une grotte formée dans une roche appelée Genbugan. Il y a 1 600 000 ans, du magma a été jeté et refroidi, formant une masse de Genbugan. Ensuite, avec l’érosion voilà 6 000 ans, le Genbugan a été repoussé vers l’extérieur. Les gens ont alors commencé à exploiter la roche et ces grottes ont été formées. Donc, ce n’est pas tout à fait naturel, mais plutôt un champ de mine.

Dans le passé, les gens utilisaient cette roche pour bâtir la base d’un château. Vous pouvez encore trouver quelques maisons avec la même base dans la région.

Trouvez plus d’info au Musée de Genbudo (en japonais) .

–Kinosaki — 

Ce petit village est l’une des stations balnéaires les plus célèbres du Japon. Vous pouvez y profiter d’un beau paysage bien préservé, et vous y fondre en portant un « yukata » (genre de kimono très léger et simple, porté exclusivement en été). Chaque « ryokan » (un hôtel traditionnel japonais) vous prête un yukata pour votre séjour. Vous ne regretterez pas d’avoir pris des heures pour aller là-bas,  lorsque vous serez servis un dîner exceptionnel ! Sur votre assiette, vous aurez une grande variété de spécialités locales.

kinosaki

kinosaki

Certains hôtels sont chers, mais vous pouvez trouver quelques ryokans moins chers ou raisonnables.

Le ryokan Mikiya a une longue histoire. Leurs propriétaires ont entamé leurs affaires à l’époque de l’Edo (XVII-XVIIII), et un romancier japonais très célèbre y a logé et a écrit un roman intitulé « Kinosaki ni te » (A Kinosaki), publié en 1917 .

Le ryokan Tsutaya est un autre hôtel très remarquable. Katsura Kogoro, (un bushi ou samuraï actif dans les dernières années de l’époque de l’Edo), restait ici en se cachant. Opposant, il était poursuivi par le gouvernement d’Edo de l’époque.

Mikiya Ryokan (en anglais)
Tsutaya Ryokan (en japonais)

ashiyu

spa

Dans la rue de Kinosaki, il y a de petits bains pour les pieds, « Ashi yu » en japonais : Ashi pour les jambes, et yu pour eau chaude. La photo à droite montre la source des eaux thermales. On peut y cuire des œufs ! On appelle ces œufs « onsen tamago ».

Au total, il y a 7 stations thermales majeures, appelées « soto yu ». Un Soto yu est ouvert pour tout le monde, il s’agit d’un osen public. Donc, même sans faire un séjour dans la ville, vous pouvez profiter des bains des soto yu. Chaque bain a des propriétés différentes pour la santé.

Office du tourisme de Kinosaki (en anglais)

Chaque année beaucoup de gens visitent ce village, en particulière en été pour profiter de la grande fête avec des feux d’artifice. On découvre aussi un panorama splendide du sommet du montagne. Vous pouvez y accéder par téléphérique.

Téléphérique de Kinosaki (en japonais)

En allant un peu plus loin vers la mer (accessible seulement en voiture ou en bus), vous trouverez un autre site touristique : le grand aquarium Kinosaki Marine World. Il offre de nombreux divertissements aux visiteurs, avec des spectacles d’animaux marins.

Passez un bon moment à Kinosaki !

–Izushi —
Cette ville est surnommée la petite Kyoto. Les maisons et magasins ont été bien préservés, et les ruines du château d’Izushi se trouvent sur le flanc de la montagne. Aujourd’hui, il n’en reste presque plus rien, mais de la colline on peut découvrir un beau panorama de la ville. La spécialité locale à ne pas manquer, ce sont les soba (pâtes de sarrasin).  Il y a des restaurants de soba partout dans cette petite ville, à tel point qu’il est difficile de faire un choix.

shrine

L’histoire d’Izushi:  A l’époque du Muromachi (1336-1467), le clan de Yamana était très puissant dans la région de San-in (englobant la région de Tajima). Izushi fût bâtie par Tokiyoshi Yamana en 1372. Le château de l’époque était appelé Konosumiyama -jo. La famille du clan Yamana résida dans ce château pendant plus de 200 ans. Mais Hideyoshi Hashiba (ou Hideyoshi Toyotomi qui devait gouverner le Japon plus tard, entre 1536 et 1598) attaqua et conquis Izushi en 1569. Suketoyo Yamana construisi un autre château, Ariko -jo, dans le Mont Ariko, mais celui-ci fût aussi conquis par Hideyoshi.

Pendant un temps, ce château fut maintenu par de simples gardiens. Il fut ensuite réoccupé, mais par Koide Yoshimasa, daimyo (seigneur féodal pendant les 15e et 16e siècles) et cousin de Hideyoshi. Le clan du Koide se divisa en deux parties au moment de la bataille de Sekigahara. Cette bataille mena à de grands changements dans l’histoire du Japon. Ce fut la chute de Hideyoshi et le début du règne d’un nouveau shogun, Tokugawa. Yoshimasa Koide était du côté de Hideyoshi, mais son frère Hideie avait rejoint Tokugawa. Cette stratégie fut établie afin que, quel que soit le vainqueur, le clan puisse profiter de la situation. Ainsi, Hideie intervint auprès de Tokugawa pour gracier son frère et la situation du clan à Izushi s’en trouva sécurisée.

En 1604, le château Ariko -jo fut abandonné par Yoshihide Koide, et un nouveau château fût bâti et le village commença à se développer.

En 1696, le dernier héritier de la famille, Fusatsugu Koide mourut à l’âge de trois ans. Tadachika Matsudaira fût envoyé pour prendre la place de la famille Koide. En 1706, après que Tadachika fût affecté dans une autre région, Masaakira Sengoku arriva et devint le nouveau seigneur d’Izushi. C’est lui qui a amena à Izushi les soba, spécialité de sa région d’origine, Nagano.

Le clan de Sengoku demeura ensuite jusqu’à la fin du système féodal (début du XIXe, ère Meiji).

 

izushi

Partout : soba, soba, soba !

clock tower

Une tour surmontée d’une horloge. Les gens l’appellent « Shinkoro ». Avant, les gens entendaient le tambour joué de cette tour, qui les prévenait de la présence du daimyo. L’horloge fut ajoutée plus tard. Un docteur, nommé Ikeda, tomba gravement malade, et beaucoup de gens d’Izushi ont prièrent pour qu’il guérisse. Il se rétablit et voulu exprimer sa gratitude en offrant cette horloge en 1881.

Ci-dessus, les entrepôts de saké, dont les murs sont fabriqués d’argile. On dit que leur couleur change en fonction de la saison. Izushi est aussi connu pour son saké original, Sasazuru.

Soba-sho : C’est notre restaurant de soba favori. Tous les ingrédients sont frais. Ils servent des pâtes dans des assiettes spéciales en poterie d’Izushi, Izushi-yaki.

Site officiel de Soba-sho (en japonais)

Mori-No-Yakata : Si vous vous intéressez à faire des pâtes de soba,  visitez le restaurant, Morinoyakata. Le patron est le maître de soba, et il donne des cours de poterie aussi. Vous apprendrez les bases de poterie et les techniques nécessaires pour chaque étape. C’est très intéressant. Vous pouvez créer un beau cadeau. 

Site officiel de Mori-No-Yakata(en japonais)

Izushi Torist Association (en japonais)
Soba Association (en japonais)

 

–Amanohashidate
Il s’agit d’un des trois sites les plus pittoresques du Japon. Amanohashidate signifie « le pont céleste ». En effet, si l’on regarde ce banc de sable couvert de pins à l’envers (photo ci-dessous), un pont apparaît entre la terre et le ciel.

En été, beaucoup de gens visitent ce petit village pour sa plage, et en hiver, c’est la saison pour profiter des eaux thermales et manger de bonnes choses, comme de fameux fruits de mer.

Pour y accéder, Kitakinki Tango Railroad (le train local) est pratique. Au départ de ma ville, Toyo -oka, il faut à peu près une heure de trajet. C’est très amusant d’être dans ce petit train, tout en regardant le paysage très paisible.

Par ailleurs, un belvédère est accessible en téléphérique ! Les gens regardent de là le paysage à l’envers entre leurs jambes.
Il y a un petit restaurant aussi.

Amanohashidate Tourism Office (en japonais)
Kitakinki Tango Railroad (en jappais)
Tango Peninsula (la région entre Toyo-oka et Amanohashidate/en japonais)

 

–La mer du Japon
Les villes et les villages du côté de la mer du Japon sont loin d’être urbanisés. Ils gardent leurs traditions et leur style de la vie. Les paysages sont donc très beaux. Vous trouvez aussi de belles auberges, entourées de nature.

sea of japan

turban shell

Chaque fois que nous visitons Toyo -oka, nous allons pêcher. Mon mari aime cette activité, peu importe qu’il attrape du poisson ou non.

frog rock

frog rock
L’île de Kaeru (grenouille). Arrivez-vous à la distinguer ?

rock
Hasakari Iwa, soit « la roche coincée ».

inn

Beaucoup d’endroits sont à découvrir.


Vous pourrez profiter de toutes sortes d’activités : nage, pêche, randonnée, ou camping.  En fait, cette région est enregistrée comme parc national.

L’une des plages très fréquentées est la plage de Takeno. Chaque année beaucoup de gens y viennent pendant leurs vacances. A noter, un petit hôtel appelé Takeno-Kaigan National Park Resort Inn.

National Park Resort Villages (NPRV) est une fondation créée par le ministre de l’Environnement. Au total, 36 hôtels sont opérés partout au Japon, tous sont situés proches de la nature sauvage. Vous pouvez réserver une chambre comme dans un hôtel ordinaire. Rien de spécial, si ce n’est de nombreux services et un placement idéal ! Passez de bonnes vacances !

National Park Resort Villages
Homepage (en anglais)

Le tarif d’une chambre est plutôt raisonnable. Voilà quelques photos de l’intérieur d’hôtel.

inn
Très propre, calme, et accueillant.

see food


La cuisine est somptueuse !


Beau et délicieux.


Une grande variété de plats. Tous les ingrédients sont frais et proviennent de la région.

 

—Autres spécialités de Toyo -oka—

soba

soba
Tokose soba (un autre restaurant de soba)

Tokose soba est une autre bonne adresse pour vous. Ils servent des pâtes faites maison. C’est excellent ! Ils n’ont pas de chaise ni de table. On s’assoit autour de la cheminée traditionnelle japonaise. L’accès est un peu difficile, parce que ce restaurant se trouve dans un coin vraiment isolé : vous avez besoin d’une voiture. Plus d’info sur leur site.

Tajima ushi (bœuf de Tajima)

La région de Tajima offre non seulement des fruits de mer ou les soba, mais aussi du bœuf de grande qualité. Le bœuf de Tajima fourni parmi les meilleurs spécimens de la race Wagyu (les bovins japonais).

Vous avez probablement entendu parler du bœuf de Kobe, dont le prix est très élevé. Ce bœuf est en train de devenir populaire en France.

En fait, le bœuf de Kobe provient du bœuf de Tajima ! Les meilleurs morceaux d’un bœuf de Tajima sont en fait appelés bœuf de Kobe.

Depuis les temps anciens, les bovins de Tajima ont toujours été élevés par des éleveurs locaux : pour preuve, un texte historique de 797, appelé le « Shoku Nihongi”,  décrit le bœuf de Tajima comme étant bien adapté pour cultiver la terre, porter des fardeaux et être mangé.

Le bœuf de Tajima est plutôt petit, mais très costaud. Il vit longtemps et se reproduit facilement, d’où leur popularité autrefois pour les tâches quotidiennes.

A l’époque de Meiji, le bœuf de Tajima est devenu célèbre sous le nom de bœuf de Kobe. Certains étrangers qui vivaient alors à Kobe trouvèrent ce bœuf excellent et contribuèrent à le populariser, notamment auprès des autres zones portuaires comme Yokohama. Ainsi, le bœuf de Tajima finit par être surnommé le bœuf de “Kobe”.

Donc, n’oubliez pas que le bœuf de Tajima est à l’origine du bœuf de Kobe !

tajima beef

Goûtez ce bœuf tendre et délicieux, servi à table par certains restaurants ou ryokan.


Restaurant Hamada : Ils servent le meilleur bœuf au Japon ou même dans lo monde !

seafood
Umi no Ie restaurant (Restaurant Sea House/en japonais)

Si vous cherchez un bon restaurant de fruits de mer, je recommande le “Umi no Ie”. Il se trouve à mi-chemin entre Toyo -oka et Kinosaki. Il est accolé à un marché couvert, où vous pourrez aussi trouver beaucoup de souvenirs.

Si vous avez l’occasion de venir dans le Kansai, visitez ma ville. Vous y trouverez une autre facette du Japon, peu connue des étrangers.
Ce n’est pas une grande ville, mais si vous aimez la nature, vous apprécierez les diverses activités possibles tout au long de l’année.

Onsen, sources naturelles d’eau chaude

Les Onsen (sources d’eau chaude) sont une des facettes de la culture japonaise. Selon le ministère de l’environnement, il y a 3 023 établissements thermaux et 26 795 sources au Japon.
Pourquoi autant ? Vous devez connaître les particularités géographiques du Japon pour le comprendre.

Surface territoriale

Surface terrestre : 377 906,97 km2
Surface maritime : 3 091 km2

Le territoire du Japon est légèrement plus petit que l’état du Montana aux Etats-Unis. Parmi les pays européens, l’Allemagne est un peu plus petite que le Japon. En Asie, le Japon est un peu plus petit que l’Irak ou l’Uzbekistan et plus grand que la Malaisie ou le Vietnam. En Afrique, le Japon serait comparable au Zimbabwe ou au Congo.

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La topographie

Le territoire est composé à 73% de montagnes. Des basins entre les montagnes et des petites plaines longent les côtes.

Le point le plus est à une altitude de 130 m (Hachikone Mine)
Le point le plus haut est à 3 776 m d’altitude (Mont Fuji).

La rivière la plus long mesure 367 km (Shinano River)
La rivière la plus large recouvre 16 829 km2 (Tone River).
Le lac le plus vaste occupe 670,33 km2 (lac Biwa)
Le lac le plus profond l’est de 423 m (lac Tazawa).

Il y a plus de 3700 îles dans l’archipel japonais, mais parmi elles seulement 30 ont une surface relativement importante (plus de 90 km2).
Il y a 144 volcans majeurs au Japon.

Utilisation du territoire :
66,4%             bois et forêts
13,2%             agriculture
4,7%               habitations
3,3%               routes
3,5%               rivières et voies d’eau
8,9%               autres

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Les parcs naturel représentent 53 692,32 km2
998,41 km2 sont consacrés aux parcs en milieu urbain.

(bureau des statistiques, 1998)

Le climat

Le Japon a les 4 saisons très marquées, avec une saison pluvieuse entre juin et juillet. Par conséquent, l’été qui suit est très humide. L’humidité est de 70% en moyenne. Ensuite, la saison des typhons arrive. En général, il y en a 3 par année.
L’hiver, lui, apporte beaucoup de neige sur la moitié du territoire donnant sur la Mer du Japon.
Comme vous pouvez le voir, le climat du Japon est influencé à la fois par sa géographie avec les  moussons d’hiver et d’été en provenance du continent asiatique, les grands courants océaniques et la topographie accidentée.

Les origines des Onsen

Maintenant, vous avez une vision claire de la géographie du Japon.  C’est un pays montagneux avec un été humide et un hiver rigoureux. Donc, quand un onsen était découvert, il était très naturel et confortable pour les habitants de se plonger dans ces eaux chaudes. L’été, pour se laver fréquemment de la transpiration favorisée par l’humidité, l’hiver pour se réchauffer.

Les Onsen furent découverts vers l’an 200. Les gens commencèrent à utiliser l’eau chaude des sources jaillissant naturellement du sol. Puis des petites communautés se formèrent autour de celles-ci. Au début, ces gens profitaient de l’eau pour se constituer des petits basins privés, en la dérivant ou la transportant simplement avec des seaux. Plus tard, les habitants commencèrent à administrer cette ressource conjointement. Les Onsen commençaient à devenir une place centrale et important pour la communauté, où les gens se rassemblaient et communiquaient aussi bien qu’ils venaient exploiter son eau.

De nos jours, cet état d’esprit deumeure. Beaucoup d’entre nous choisissent d’aller aux onsen pour un séjour de détente, pendant les vacances. Il s’agit toujours d’une sortie populaire parmi les jeunes, y compris les collégiens, que d’aller au onsen en groupe.

On s’y baigne nu et hors de question bien sûr de s’y baigner sans être parfaitement propre au préalable : la douche est de rigueur avant de s’immerger dans ce lieu sacré. Bien sûr aussi, les onsen (du moins les vrais) ne  sont pas mixtes et séparent hommes et femmes.
Ceux qui pourraient être gênés par la nudité pourront se rassurer en sachant que les japonais y sont habitués en ces lieux et font montre comme souvent d’un grand respect. En aucun vous ne serez observé, remarqué, raillé ou quoi que ce soit dans ce genre.
Si tout le monde, étrangers comme japonais, est en général embarrassé au début, sachez que vous ne serez jamais observé et vous vous fondrez dans le décor avec l’étrange impression de n’avoir même pas été vu. Vous pourrez alors profiter d’une expérience unique, très relaxante et amusante.

Il y a beaucoup de très jolis hôtels japonais avec de très belles vues et des repas rafinés. On peut s’y détendre loin des villes bruyantes où tout le monde travaille. Nous croyons aussi que les onsen sont bénéfiques pour la santé. Personnellement, je vais aux onsen pour ma peau. Comme je vis maintenant en Europe, elle est plus sèche : l’eau des onsen hydrate la peau et empêche l’apparition des rides. Nous avons beaucoup de produits cosmétiques d’ailleurs composés de cette eau.
Bref, rien ne relaxe autant les japonais que les onsen.

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Il y a beaucoup de types de bains différents. Il est très rafraîchissant de prendre un bain en plein air. En été, il est courant de se baigner en profitant du spectacle des feux d’artifice, ou encore l’hiver de se baigner alors que les flocons de neige tombent.

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Même les singes japonais apprécient prendre un bain !!! 😀

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Il y a une grosse compétition entre les hôtels à onsen de type japonais (ryokan), ce qui signifie des services toujours meilleurs, des bains toujours différents et innovateurs, avec des vues toujours plus belles pour les clients.

Ci-dessous, je vous montre un des lieux les plus réputés du Japon pour les onsens. En fait, je suis originaire de là-bas.

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Kinosaki Onsen (à 3h de Kyoto, ligne San-in, gare de Kinosaki)

Les origines de ce village remontent au 8ème siècle. Beaucoup de romanciers et poètes japonais l’ont visité et y ont même écrit leurs chefs d’œuvre.

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Il s’agit d’une boîte à poèmes. Pourquoi n’essayez-vous pas d’écrire un poème en profitant d’un bain et du paysage ? Ils sera peut-être affiché dans l’un des ryokan du coin !

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Un hôtel de style japonais (ryokan)

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La source de Kinosaki Onsen

Vous pourrez-voir plus de photos dans notre galerie.

Pour finir, je veux vous montrer un autre lieu.

Plage San-in, parc National
Takeno Kaigan (plage Takeno)

Un trajet de quelques minutes vous amènera de Kinosaki à la Mer du Japon dans un endroit appelé Takeno. Takeno est en pleine nature et est une destinations préférées des vacanciers japonais. Il y a de belles plages, des produits de la mer délicieux, un site de camping et autres divertissements. Je recommande de séjourner à l’hôtel Takeno-Kaigan National Park Resort Inn.

National Park Resort Villages (NPRV) est une autre chaîne de grands hôtels. Premièrement, en faisant abstraction du lieu, tous leurs 36 « villages » sont situés au milieu des parcs nationaux. En d’autres termes, ils sont entourés par la mère nature. Ils offrent toutes sortes d’activités au contact de la nature et de la vie sauvage. Cela peut être une destination intéressante pour des vacances. La fondation qui gère ces hôtels est soutenue par le MOE (Misnistry of Environment). Leur site pour plus d’informations.

Les tarifs sont raisonnables et ils offrent de belles vues. Ci-dessous quelques photos :

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L’hôtel situé sur la colline est le Takeno-Kaigan National Park Resort Inn. Des escaliers emmènent jusqu’au bord de la plage.

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De celui-ci, le panorama sur la Mer du Japon. Il y a une grande terrasse pour se détendre. La photo a été prise en hiver.

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L’intérieur est très moderne et très propre. Vous pouvez choisir une chambre de type japonais ou de type occidental.

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Bien sûr, vous pouvez voir le panorama du bain !

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En été, beaucoup de gens vont sur la plage.

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En hiver, les gens viennent profiter des onsen et des produits de la mer. Les crabes sont la spécialité de la région.

Venez découvrir la « culture onsen » et comment les japonais se détendent ! Nous sommes vraiment favorisés par la nature.

Le futur héritier

Vous l’avez sûrement déjà appris par les informations, la princesse Kiko vient de donner naissance à un garçon.

hériter Japon
Le futur héritier du trône

Ce qui donne à cet évènement toute une importance nationale, c’est que la princesse Masako comme la princesse Kiko n’avait pu avoir jusqu’alors de descendance masculine, laissant un vide pour la succession au trône de l’empereur.

En effet, la coutume, et la loi, ne permettent pas à une femme de prendre le titre. Le premier ministre, Koisumi, a bien tenté de rémédier à ce point en essayant de faire passer une nouvelle loi. Cependant, elle a rencontré une certaine opposition chez les mouvement traditionalistes et elle n’a finalement pas été adoptée.

On peut imaginer que ce retrait n’est pas dû à l’opposition, mais simplement que le gouvernement était au secret de cette naissance masculine. La question ne se posera plus, donc, l’avenir de la dynastie étant assuré pour un certain temps.

Pour vous préciser un peu les choses, le prince nouveau-né arrive précisément en troisième position pour l’accession au trône. Il est le fils du prince Akishinomiya et de la princesse Masako, frère du prince Naruhito et fils de l’empereur actuel Akihito et de l’impératrice Michiko. Notez au passage que je vous donne les noms, mais que les japonais ne les appellent jamais par leurs noms, souvent non connus d’ailleurs, mais par leurs titre honorifiques. Si vous voulez avoir un bon aperçu (pas encore à jour) de la lignée, regardez ici.

Bref, si je vous parle de tout cela ici, c’est surtout pour parler d’un fait qui est relation avec la petite ville natale de ma femme ! Si vous avez lu déjà lu nos présentations, vous savez que la ville de Toyooka est la dernière ville au Japon où les cigognes, en voie d’extinction, vivent paisiblement en liberté après des campagnes de réintroduction remplies de succès.

Le rapport avec la princesse Kiko et son enfant me direz-vous ?

Comme tout le monde le sait, les cigognes sont un symbole de fertilité. Or, le prince Akishinomiya et la princesse Kiko s’étaient rendus à Toyooka pour participer à la remise en liberté de certaines d’entre elles.

La coincidence est finalement amusante, puisque c’était exactement il y a 1 an jour pour jour ! Un excellent présage pour le futur héritier, souhaitons lui le meilleur !

La princesse Kiko  en visite à Toyooka

La pensée japonaise et la religion

Introduction

Japonaise vivant dans un pays étranger, je me suis aperçue que les gens avaient de fausses informations sur mon pays. Quelquefois cela me fait rire, mais d’autre fois c’est vraiment offensant. Je comprends ces malentendus. Il n’est pas étonnant que les occidentaux ont tendance à considérer les pays asiatiques comme une seule grande Asie aux mêmes racines, parce que nous, les asiatiques, avons plus de choses en commun, non seulement dans notre apparence mais aussi dans nos coutumes et nos cultures. Le Japon est à l’Asie ce que la France est à l’Europe. Ce que je veux vous montrer ici, cependant, ce sont les grandes différences entre le Japon et le reste de l’Asie. J’espère que les gens ayant l’occasion d’ouvrir cette page et de la lire, auront ainsi une vision plus juste du Japon.

L’histoire du Japon à ses débuts reste très obscure, pleine de légendes et sous l’influence du continent. Il est donc difficile de dire clairement comment le Japon s’est construit en tant que nation. Cependant, il est une chose que l’on peut affirmer concernant la religion : nos ancêtres croyaient en l’animisme, et cette croyance basée sur la nature a contribué à forger nos caractères. Ainsi, comprendre notre religion, c’est aussi comprendre ce qu’est la culture japonaise.

Quand on vous demande quelle est la religion du Japon, pouvez-vous répondre ? La réponse pourrait être aussi bien le shintoïsme que le bouddhisme. Le shintoïsme est notre religion originelle. Celle-ci façonne profondément notre façon de penser. Quant au bouddhisme, c’est une religion étrangère, arrivée du continent vers le Japon au début du 5ème siècle. Dans cet article, je vais vous donner plus de détails sur chaque religion et vous expliquer comment elles coexistent à présent. J’ai appuyé mes informations sur le livre « Nihon-Tashinkyo-no-Fudo » (la pensée autour du polythéisme japonais), écrit par Nobuhiro Kubota (éditions PHP Shinsho).

Les dieux au Japon

Quand nous sommes demandés comment sont nos dieux, nous montrons simplement un sanctuaire tranquillement construit au milieu de la forêt ou une statue bouddha dans un temple. Cependant, ce ne sont pas les dieux eux-mêmes. Ainsi, nous ne pouvons pas les décrire exactement. En fait, nous ne les avons jamais vu sous une forme bien définie.

Selon le Kojiki, le plus vieil ouvrage d’histoire au Japon, achevé en 712, contenant légendes et vielles histoires, le paradis et la Terre furent créés à partir du chaos de l’univers et en même temps trois dieux furent nés. Amenominakanushi-no-kami dirigeait alors le paradis et la Terre, Takamimusuhi-no-kami avait le pouvoir de créer toutes choses, et enfin Kamumusuhin-okami avait ce même pouvoir. Ensuite, leurs descendants, Izanagi-no-kami et Izanami-no-kami apparurent sous formes humaines, et après leur mariage, l’île du Japon fut créée. Non seulement les îles mais aussi un certain nombre de dieux furent créés par eux. Un dieu dirigeait les roches et le sol, un dieu était en charge de la mer, un dieu supervisait les directions de vents, un dieu administrait la quantité de pluie à pleuvoir, et bien d’autres étaient affectés aux montagnes, aux champs, à la nourriture, au feu, et ainsi de suite. Tous ces dieux étaient la nature elle-même. En d’autres mots, la mer, les montagnes, les rivières, les rochers, le vent, le feu, la nourriture et toutes les éléments de ce monde étaient considérés comme les autres apparences des dieux.

En particulier les bois et forêts, qui couvrent 60% de notre territoire, ont une signification importante pour les japonais, car les montagnes qu’elles recouvrent produisent de nouvelles vies et nous fournissaient – et fournissent encore – beaucoup de richesses naturelles. En plus de cela, grâce aux saisons fortement marquées du climat, nos montagnes changent d’apparences et nous laissent de fortes impressions à chaque saison. Ainsi, nos montagnes sont vivantes. Pour cette raison, nous croyons fortement que des dieux les habitent. Nous ne voyons pas les dieux avec nos yeux, mais nous pouvons les sentir dans les arbres. La sensibilité japonaise de sentir quelque chose d’invisible fait que notre perception de la nature est identique à notre perception de la religion.

Un autre point remarquable à mentionner est que certains dieux nous apportent mauvaises fortunes. Par exemple, une légende nous raconte qu’un dieu possédant une armée de serpent harcelait les voyageurs, les empêchant d’emprunter certains chemins. D’autres dieux étaient assimilés à des typhons, des tremblements de terre ou des éruption volcaniques. Bon ou mauvais, tous sont des symboles de la nature.

En outre, se présentait le cas où un dieu possédait différents caractères. Considérez l’histoire suivante : un dieu vivait dans une montagne et les habitants des alentours essayaient de développer la région. Mais le dieu n’aimait pas que les gens viennent le déranger et se mit en colère. Aussi, les habitants construisirent un temple au pied de la montagne pour l’honorer et le satisfaire. Par la suite, ils purent vivre paisiblement, le dieu se chargeant de leur protection.

L’exemple ci-dessus montre qu’un dieu menaçant peut devenir protecteur si seulement il est traité avec respect. Ainsi, encore de nos jours, quand nous construisons une nouvelle maison ou une nouvelle usine, nous avons une cérémonie particulière appelée « Chishin-sai » pour saluer le dieu de la région. Si vous avez la chance de visiter le Japon et de voir un bâtiment comme un hypermarché, montez sur le toit. Vous trouverez probablement un sactuaire miniature là-haut. Même dans un coin d’un site industriel, un petit sanctuaire se tient discrètement. Au Japon, les dieux sont partout.

autel de  prière

Une usine et son sanctuaire shinto

Un autre aspect spécifique aux dieux japonais est qu’ils peuvent se déplacer, se transférer vers un endroit. N’ayant pas de forme réelle, aucune distance ne leur est un obstacle. Rien n’empêche donc les gens, dans leurs prières, de faire appel à plusieurs dieux pour résoudre un problème particulièrement grave.

Quand nous visitons un sanctuaire, nous achetons aussi une amulette. Un morceau de bois ou de papier se trouve à l’intérieur. Ce n’est pas un simple morceau de bois. Le dieu du sanctuaire demeure dans ce morceau, sous une de ces multiples et omniprésentes apparences. Garder ceci sur nous signifie rester en permanence en contact avec le dieu.

Taoisme et le Yin Yang

Ces légendes dans le Kojiki font penser à la théorie du Yin Yang, qui était le principal point de vue sur le monde et la vie dans l’ancienne Chine. Dans cette théorie, il est cru que les forces positives et négatives s’imbriquent parfaitement et donnent naissance à toutes choses. Les esprits ne s’affrontent pas, mais s’additionnent tous, créant un grand pouvoir capable de produire les choses et les vies pour le bien.

A cette idée dans l’ère du temps, les japonais qui considéraient déjà leurs dieux comme invisibles ont pu lui trouver une signification concrète.

Le taoïsme a eu aussi beaucoup d’influence sur notre religion. Shindo, qui est traduit en shintoïsme, notre religion, était l’un des termes religieux dans le taoïsme. Shindo était destiné à devenir religion au 2ème siècle en Chine et devint plus tard remarquable avec sa doctrine qui révélait « la vérité du monde des dieux ». Autre exemple, le dieu de l’univers est appelé « Tenko » en taoïsme, d’où l’origine de « Ten-no », utilisé pour désigner l’empereur en japonais.

Kagami, un miroir, est aussi un exemple intéressant. Objet sacré, il fut porté par Tenko. Il y a longtemps, les gens qui pénétraient dans une montagne se devaient de garder un miroir sur eux pour se protéger. Ils croyaient que Kagami avait un pouvoir spécial pour réfléchir le mal invisible. Ce qui signifie que Kagami peut montrer la vérité. Dans les sanctuaires japonais, Kagami est d’ailleurs souvent présent, et comme vous pouvez le deviner maintenant, nous, les japonais, croyons que nous pourrions y apercevoir un dieu invisible.

Polythéisme et monothéisme

Le Japon possède beaucoup de montagnes et est entouré par la mer et l’océan. Nous dépendons de cette nature et en tirons profit. Nous avons ainsi l’opportunité de pouvoir sentir la force de la vie et il est naturel pour nous de croire que différents dieux existent parce que nous savons que cette nature vit. Dans des pays où les gens ont une vie dure, où le climat est ingrat, il est plus difficile de voir la vie dans la nature. Leurs habitants peuvent difficilement voir la force de la vie, et, dans un tel endroit, ils ont besoin d’un unique et tout puissant dieu qui gouverne toutes choses, y compris la nature. Le dieu et la nature ne sont pas dans ce cas de forces égales. Les gens croient que le dieu a créé la Terre elle-même. En ceci, nos points de vue sont très différents.

Je pense que pour la plupart de japonais il est difficile de comprendre pourquoi des gens sont en train de se battre à cause de leurs religions. Nous pouvons accepter les dieux des autres religions, puisqu’il ne nous est pas étonnant que d’autres dieux existent en dehors du Japon. Mais le contraire semble impossible. Non seulement s’entretuer mais détruire la nature signifie pour nous tuer des dieux. Voir des bombes lancées sur des êtres humains me dégoûte et me rend vraiment désolée pour le ou les dieux qui se trouvent en ces lieux, et il en est ainsi du point de vue japonais.

Une dernière chose. Dans le passé, un prêtre japonais ne tuait même pas un moustique, parce qu’il ressentait de la pitié pour cette vie en transition. Nous avons un proverbe, « issun no mushi nimo gohu no tamashii » : même un petit insecte a une vie, donc vous ne devriez pas le considérer comme petit. Tous les animaux, insectes, arbres, fleurs, pierres, vent, eau, feu, l’air que vous êtes en train de respirer à l’instant et toutes les choses autour de vous ont une raison d’être et sont gouvernées par un dieu. Il va sans dire que, nous, les hommes, sommes une de ces choses. Si nous savons accepter et respecter chaque chose et chaque personne, nous serons alors en parfaite harmonie avec la nature.